Après le Comité National des Femmes (CNF), la Rédaction du pedn-espoir a sollicité le Comité National des Jeunes (CNJ) pour éclairer la lanterne des guinéens sur son fonctionnement. Alseny Sekou Bangoura, Secrétaire Général Adjoint et l’homme des avant-postes du PEDN, s’est prêté à notre micro.

CGSI : Bonjour Monsieur Bangoura, veuillez-vous présenter à nos lecteurs s’il vous plait.

ASB : Je me nomme Alseny Sékou Bangoura. J’occupe le poste de Secrétaire Général Adjoint du Comité National des Jeunes du Parti de L’Espoir pour le Développement National (PEDN) donc membre de droit du Bureau Exécutif National. Je suis également Inspecteur Politique de la Basse Guinée.

CGSI : Pouvez-vous nous parler de la composition ainsi que de la mission de votre comité ?

ASB : Le Comité National des Jeunes (CNJ) est composé de dix-sept (17) jeunes hommes et femmes dont l’âge varie entre 18 et 35 ans.
Le Comité National des Jeunes en abrégé (CNJ), est un organe national du Parti de l’Espoir pour le Développement National (PE.D.N) qui a pour mission de gérer tous les comités de jeunes des différentes structures (Sous-Sections, Sections, Fédérations) du Parti ainsi que les mouvements de jeunes sèrès et associations tant en Guinée qu’à l’étranger.

CGSI : Que pouvez-vous nous dire de vos réalisations ?

ASB : Depuis notre arrivée à la tête du CNJ en 2015, nous avons réalisés beaucoup d’activités sur le terrain et apporté du renouveau au fonctionnement classique de notre Comité au nombre desquels, nous pouvons citer :
– La restructuration car à notre arrivée, il nous a été donné de constater que la plupart des membres du CNJ étaient quasi inactifs. Donc l’urgence pour nous était de procéder à leur remplacement. Séance tenante, ils ont été listés et remplacés de façon progressive par d’autres jeunes plus dynamiques en vue de donner un nouveau souffle au Comité.
– La décentralisation des compétences compte tenu des nombreuses difficultés rencontrées lors du choix de la répartition des jeunes aux différents postes de responsabilité du CNJ.
A cet effet, il a été décidé de la mise en place des structures d’appui appelées COORDINATIONS DES JEUNES DE L’ESPOIR.
Cette Coordination est composée de jeunes militants responsables, fidèles et engagés, qui sont cooptés à partir de la base en vue de faciliter l’exécution de nos plans d’actions semestriels et/ou annuels. Ces jeunes sont là pour appuyer le CNJ dans sa mission de dénicher de jeunes guinéens à fort potentiels pour rejoindre l’équipe du Comité.

Ces coordinations sont au nombre de sept (7), à savoir :
La coordination de la région de Conakry ;
La coordination de la Basse Guinée ;
La coordination de la Moyenne Guinée ;
La coordination de la Haute Guinée ;
La Coordination de Guinée Forestière ;
La coordination des mouvements et sèrès de Conakry ;
La coordination des universités publiques et privées de Guinée.
– La création en 2016, d’une base de données de l’ensemble des comités fédéraux des jeunes sur toute l’étendue du territoire national a été mise en place. Le CNJ à travers les différentes coordinations, fait la mise à jour de cette base de données chaque année.
– Le payement obligatoire des cotisations mensuelles qui s’élèvent à 30.000 GNF par mois pour tous les membres.
– L’adoption en 2017 du Règlement Intérieur propre au comité et arrimé à celui du Parti, pour régir le bon fonctionnement du CNJ.
– La création des plateformes digitales (Facebook, Messenger, WhatsApp, Gmail) afin de faciliter la communication entre nous, membres du CNJ et les responsables des jeunes à la base.
– En 2016, une délégation du Comité National des Jeunes s’est rendue à Kissidougou pour prendre part à la finale du tournoi de football doté du trophée de SE Monsieur Lansana Kouyaté, organisé par la fédération PE.D.N de Kissidougou.
La délégation a mis à profit son séjour pour visiter les Sections de certaines communes rurales de ladite localité.
– Depuis 2018, chaque année, le Comité National des Jeunes va vers les fédérations de Conakry avec pour objectifs d’échanger avec elles, de recenser leurs difficultés, de restructurer et/ou redynamiser si nécessaire les Comités Fédéraux, les Comités de Sections et de Sous-Sections des jeunes.
– L’organisation du tournoi de football inter fédérations en 2019, à l’occasion du dixième anniversaire du PE.D.N.

CGSI : Quelles sont vos ambitions pour le CNJ en particulier et le Parti en général ?

ASB : Pour le CNJ, nous ambitionnons d’œuvrer dans la formation continue de nos membres sur des thèmes variés pour renforcer leur capacité afin de les rendre plus compétitifs.
Notre objectif est d’avoir des structures de jeunes très bien implantées et disponibles pour la cause du Parti.
Quant au PE.D.N c’est faire en sorte qu’il soit le plus grand Parti de la Guinée à travers des structures fortes et dynamiques ce qui nous permettra de briguer la magistrature suprême de la République de Guinée. C’est cela notre grande ambition. Nous voulons également que le PE.D.N soit reconnu comme un Parti transversal au sein duquel l’ethnocentrisme et le communautarisme n’ont pas leur place.

CGSI : Quelle est la place accordée aux jeunes du PEDN aujourd’hui ?

ASB : Nous sommes toujours présents aux évènements du Parti car nous sommes membres de toutes les commissions. Je dirais que nous participons de façon active à tous les travaux et les débats sur la vie du Parti.
Sur le plan National, nous sommes membres importants du Forum National des Jeunes des Partis Politiques (FONAJEP) en Guinée. Nous participons aux rencontres nationales sur le dialogue politique et aux ateliers gouvernementaux ainsi que l’animation du débat politique dans les médias.
En 2013, un forum national est créé sous l’initiative de l’Institut pour la Démocratie et l’Assistance Électorale (IDEA) afin de permettre aux jeunes politiques de tout bord de se retrouver, échanger et se performer pour assurer la relève. Le PEDN en est membre fondateur et y a toujours été bien représenté à travers ses jeunes.
CGSI : Quel message voulez-vous adresser aux Guinéens ?

ASB : J’invite tous les jeunes à se former et à s’intéresser à la politique. Je les encourage à toujours choisir la positivité au détriment de la négation. Le message du CNJ est : entreprendre et toujours œuvrer pour le renforcement de la paix et de la quiétude sociale. J’exhorte les structures à la base à œuvrer dans le sens du rayonnement du Parti dans leurs zones respectives. Un Parti politique ne vaut que ce que valent ses structures.

CGSI : Quand avez-vous adhéré au PEDN ?

ASB : Depuis sa création, le 18 Mars 2009 et chaque membre du Comité National des Jeunes de l’espoir dispose de sa carte d’adhérent.

CGSI : Pourquoi avoir choisi ce Parti parmi la pléthore de partis que compte la scène politique Guinéenne ?

ASB : J’ai choisi ce Parti d’abord sur la base de son projet de société. Ensuite la personnalité et le parcours diplomatique de son leader, SE Monsieur Lansana Kouyaté, m’ont séduit. Cependant ce sont les actes qu’il a posés en 15 mois de gestion en tant que Premier Ministre avec l’allègement du panier de la ménagère, l’éclairage publique, l’emploi à la fonction publique de plus 12.000 jeunes, etc. qui ont fini par me convaincre que c’est l’homme qu’il faut pour bâtir la nation guinéenne.

CGSI : Pourquoi devrait-on choisir votre Parti ?

ASB : Nous sommes le meilleur Parti sur l’échiquier politique national avec un leader qui a fait ses preuves dans la gestion de la chose publique. Le PE.D.N est un Parti qui ne pratique pas la politique de « diviser pour régner » encore moins celle basée sur l’ethno-stratégie. C’est un Parti qui rassemble les guinéens autours de l’idéal de justice, de paix et de prospérité.
CGSI : Quelles stratégies emploieriez-vous pour faire triompher votre Parti au scrutin Présidentiel à venir ?

ASB : Nous faisons déjà du porte-à-porte en allant à la rencontre de nos concitoyens pour leur expliquer notre programme. Nous avons aussi un suivi régulier des structures déjà installées que nous redynamisons par l’organisation d’évènements sportifs et culturels ;
Nous menons des campagnes de sensibilisation en Français et dans les dialectes locaux à travers des spots vidéo. Nous sommes également très actifs sur les réseaux sociaux.

CGSI : Quels sont les moyens financiers à votre disposition pour y parvenir ?
ASB : Nos ressources sont variées : nous avons les cotisations mensuelles des membres du CNJ et leurs contributions volontaires lorsque nous devons financer des activités.
Nous récoltons quelques bénéfices des évènements que nous organisons et pour le reste ce sont les personnes ressources du Parti qui donnent régulièrement ainsi que les personnes de bonne volonté.

CGSI : Monsieur Bangoura, merci d’avoir répondu à nos questions.

ASB : Je vous en prie.

La Rédaction