Les détracteurs qui sont de L’UFDG pour exprimer leur colère contre cette gouvernance, tiennent pour responsable le Président du PEDN SEM Lansana Kouyaté, le plus grand leader charismatique et cultivé de la Guinée. Dans leur logique, c’est son soutien qui a permis au professeur Alpha Condé d’accéder au pouvoir en 2010. Ils ne l’ont jamais pardonné pour ce geste, oh combien si important.
Chose qui n’est pas fausse. Oui! Il l’a fait, il a contribué à l’élire. Ce, à la dimension de ses efforts et de ses moyens.
Mais ce qu’ils refusent de préciser, c’est le fait que Kouyaté, constatant que le nouveau régime qui s’éloignait peu à peu de son objectif assigné, a fait retirer les deux cadres de son parti qui figuraient dans le gouvernement, pour ne pas être un coupable. Comme pour dire qu’il n’est pas mauvais de choisir, mais le pire est de persister dans son choix après avoir su que la lutte est pervertie.
Il faut le reconnaître, à l’époque, pour tous les esprits saints et objectifs, Alpha Condé représentait l’alternative crédible au second tour. Même ses opposants les plus farouches le lui ont reconnu.
L’opposant historique qui revendique quatre décennies de combat pour l’instauration de la démocratie dans son pays, la Guinée. N’ayant travaillé sous aucun régime, un atout qui lui a valu de facto, le titre de candidat aux mains propres.
Face à lui, un certain Cellou Dalein Diallo, l’un des cadres rompus du régime Conté. 11 ans de vie ministérielle sous un régime taxé d’être à la base du tiraillement du pays vers le bas. Voire, l’enfoncer dans un gouffre incommensurable.
Objectivement et pour une question de logique, quand un choix s’impose entre ces deux candidats, le quel paraît être le bon choix ? La réponse est évidente, à moins que nous ayons d’autres raisons inavouées.
Ce choix utile, le PEDN l’a fait et il l’a assumé jusqu’au jour où il s’est rendu compte que la déviation par rapport à ce qui était convenu en termes de bonne gouvernance était irreversible.
Quand Kouyaté refusait de siéger à l’assemblée, n’acceptant de comploter contre son peuple, Cellou Dalein Diallo, malgré le fait que ce refus de siéger soit une décision collective y amenait ses éléments à l’hémicycle dans la seule intention de percevoir des émoluments dans le dos du peuple. Quelques années plutard, il est élevé au grade de chef de file de l’opposition à la suite duquel, lui-même en personne prenait plus de 500 Millions de Francs Guineens par mois dans la caisse du contribuable guinéen. Cependant, quelques temps en arrière, il faisait savoir à tous le niveau d’affaissement de l’économie nationale. Piège ou politique de se servir du peuple ?
En 2018, à la veille des élections communales et communautaires, CELLOU Dalein Diallo, conformément à sa politique de se servir du peuple, à travers son parti politique a, en commun en accord avec le RPGaec, signé un protocole d’accord dans lequel le pouvoir qui était jadis attribué aux citoyens leur ont été arrachés au profit des politiques.
A l’époque, seuls le PEDN, quelques partis politiques et certaines organisations de la société civile avisés avaient dénoncé cet accord teinté de complot.
La question qui taraude mon esprit et à laquelle je n’arrive jusqu’à présent pas à trouver une réponse probante, est celle de savoir comment peut-on aduler un homme à la trempe de Cellou Dalein Diallo, considéré comme l’un des principaux artisans du retard de notre pays des décennies durant au détriment d’un Lansana Kouyaté, un homme d’Etat au talent et à la probité morale confirmés, ayant un amour franc et sincère pour son pays ? Cela, il l’a prouvé à maintes reprises à travers ses actions et ses prises de positions dignes d’un patriote.
OUMAR DJIGUINE KALLO
MEMBRE DU COMITÉ NATIONAL DES JEUNES DU PEDN
RESPONSABLE DE LA COMMUNICATION DE LA DECoP