Comme de coutume, le Président du PE.D.N SEM Lansana Kouyaté a adressé ses voeux de nouvel an 2021 au Peuple de Guinée à travers un message dont l’intégralité suit :

« Guinéennes, Guinéens mes chers compatriotes

Au moment où 2020 s’achève, je me fait le devoir et le plaisir de m’adresser à vous pour vous dire combien de fois j’aurais voulu être avec vous en ce moment de basculement d’une année à une autre.

La Guinée n’a pas connu le plus grand succès en 2020, tout comme le monde entier d’ailleurs, qui a été frappé par une pandémie majeure, la pandémie du nouveau Coronavirus.
Le monde vit mal parce que les pratiques ne sont plus dans la ligne droite avec l’humanité. Tirons en les leçons.
Je m’adresse à vous parce que votre course après l’espoir, après le bonheur restent encore à se poursuivre et c’est dommage.

Nous avons voulu de la démocratie, mais malheureusement, nous l’avons que très partiellement, ou si non nous l’avons même pas. Je voudrais vous dire de ne pas désespérer.

Je pense à tous ceux qui sont, en ce moment, au travail pour servir les autres. Aux infirmières, aux forces de défense et de sécurité, aux sages-femmes et à tous ceux qui en un mot pensent aux autres qui font la fête.
Est-ce que la fête sera bonne ? Je le souhaite, mais elle peut ne pas l’être tellement que la situation est difficile.

Le parti de l’espoir pour le développement national que j’ai la charge de diriger parce que c’est par la confiance de mes militants, pense qu’il est temps que les Guinéens s’unissent et apprennent l’histoire de leur pays.

On ne peut bien diriger un pays que quand on connaît le plus profond de son histoire au début. Ce n’est pas à la phase coloniale, ni à la phase postcoloniale, mais comment la Guinée a été occupée dans toutes ses composantes. Nous verrons que ce qui nous unit est plus fort que tout.
Le Peuple s’écrit avec grand P, une Nations s’écrit avec grand N. Mais quand on parle de peuplade, c’est avec petit P. On n’est pas des peuplades, nous sommes un Peuple et nous devons avoir une Nation.
Quels sont nos problèmes ? Qu’est-ce qui doit fonder le projet de société d’un parti ou d’un homme ? Il y a plusieurs choses.
Il faut penser d’abord à la vie, à la survie. Il faut que vous soyez d’abord à même de manger , de vous nourrir et nourrir votre famille.
C’est cela la première préoccupation du parti de l’espoir pour le développement national, en tout cas de Lansana Kouyaté en tant que Président  de ce parti.
Quelle est votre préoccupation ? C’est d’abord comment avoir la sécurité, il n’y a pas de paix sans la sécurité, il n’y a pas de développement sans la paix.

Je dis et je le redis, la paix est très chère pour un pays qui veut se développer. En Afrique on joue avec le mot émergent, nos pays ne sont pas émergents parce que les fondements ne sont pas établis.

Je voudrais vous dire l’éducation, la santé, les infrastructures sociaux de base ce qui veut dire les routes, les ports, les aéroports, tous ceux sur lesquels les autres édifices viendront faire de notre pays un pays développé, un pays où il fait bon vivre, un pays où la nature nous a tout donné pour qu’on ait la chance de les exploiter.
Il ne s’agit pas seulement de brader nos richesses. Le premier atout de la Guinée c’est l’eau et on en a pas dans les ménages. S’il doit avoir une guerre mondiale, c’est autour de l’eau. Il ne faut pas se tromper là-dessus, tous les scientifiques le disent.
La jeunesse droit être porteuse de l’espoir de ce pays. Mais lorsque la Guinée est citée parmi les pays les plus demandeurs d’immigration, cela fait honte à tous les Guinéens. C’est parce que ces jeunes sont abandonnés d’eux-mêmes.

Il ne s’agit pas seulement d’être jeune et vouloir partir. Chaque guinéen doit avoir sa place en Guinée. Et nous devons être unis plus qu’hier pour bâtir une nation nouvelle où les composantes sont en totale adéquation parce qu’elles sont mélangées les unes les autres.
Chers compatriotes, les événements politiques qu’il y a ces derniers temps m, vous les savez déjà abondamment, je crois qu’il est temps qu’on se consacre à travailler pour ce qui doit être fait dans l’avenir.
Mais cela passe forcément par l’unité des Guinéens, ne pas continuer à se tirer à boulets rouges, essayer de trouver un modus operandi qui nous permette de décoller. Décoller pour le meilleur, décoller pour que la Guinée soit citée parmi les meilleurs exemples.
On a été une référence quand on a dit non à la constitution au général de Gaulle. C’était en 1958 , on était seul, je dis malheureusement d’ailleurs car si la Guinée était entrée avec trois pays à l’indépendance, le sort de la Guinée allait s’inscrire autrement.
Je ne dis pas que je le regrette. Mais ce que je regrette c’est parce que le bonheur est difficile à porter quand tu es seul.
Le panafricanisme, je peux en parler un peu. Mais soyez sûrs que ce panafricanisme ne se pas par des simples déclamations. Mais il se construit pas à pas….

Mes chers compatriotes, je souhaite en ce jour de nouvel an, meilleure santé à tous ceux qui sont malades,

À tous ceux qui ont perdu des proches, je présente mes condoléances les plus attristées,
Que l’année 2021 soit une année de paix et de prospérité.

Vive la République !
Vive la Guinée !
Vive les Guinéens ! « 

La présente transcription est faite par la rédaction de guinee360.com.

La Rédaction