Dans son souci d’informer les militants, les sympathisants du Parti de l’Espoir pour le Développement National(PEDN) et l’ensemble du peuple de Guinée sur l’organisation et le fonctionnement du parti, la rédaction du site internet du PEDN www.pedn-espoir.org  a initié une série d’interviews auprès des responsables des différents comités nationaux, des commissions nationales, des fédérations et d’autres structures à la base pour parler de leurs structures, des réalisations de celle-ci et des perspectives envisagées pour le progrès du parti. C’est dans cette optique que la rédaction de Pedn-espoir a tendu son micro à Monsieur Mandjou KONATE, le président de la commission nationale des adhésions. Par ailleurs, membre du bureau exécutif national du PEDN et le chef protocole de Son Excellence Elhadj Lansana KOUYATE Président du parti pour nous parler de sa commission.

Suivez l’intégralité de l’interview.

La Rédaction : bonsoir Monsieur ! Veuillez-vous présentez à nos lecteurs

 Monsieur Mandjou KONATE : je suis Mandjou KONATE, membre fondateur du PEDN et président de la commission nationale des adhésions et membre du bureau exécutif national.

La Rédaction : pouvez-vous nous parler de votre commission ?

Monsieur Mandjou KONATE : la commission nationale des adhésions est chargée de centraliser des adhésions effectuées au niveau de la base. Elle a des démembrements au niveau du conseil fédéral, au niveau du conseil des sections, jusqu’au niveau du conseil des sous-sections. C’est le président de la commission fédérale des adhésions qui est habilité à signer une carte de membre d’adhésion. Prenons  un exemple sur Ratoma ici. Prenons la sous-section de Ratoma centre, le quartier là où j’habite. Celui dont la résidence se trouve à Ratoma centre, c’est le président de la commission fédérale des adhésions qui doit signer sa carte de membre et doit l’enregistrer dans le registre d’adhésion.  Même celui qui est du bureau exécutif doit se faire identifier dans la sous-section où se trouve sa résidence. Parce que c’est au lieu de résidence qu’il doit voter. C’est comme à l’image des cartes d’électeurs. Elles sont distribuées dans le secteur ou le quartier dans lequel on loge. C’est pareil pour l’adhésion aussi.

Notre ambition aujourd’hui, est la mise en place d’une plateforme pouvant centraliser les bases de données au niveau de l’adhésion. Cela nous permettra de bien contrôler nos adhérents et d’être informés sur le nombre des militants acquis pour la cause du parti. Les militants ne sont pas seulement ceux qui sont dans les structures, certains adhèrent, ils sont là et partent même voter. Mais il faut leur retracer, il faut leur rendre visite.  Que le président reste en France là-bas et regarde dans la base de données, il appelle Monsieur X à Senko et Monsieur Y à Yomou. Ça lui permet d’être en contact avec les militants à la base. Ça permettra au BEN aussi de contrôler les adhésions. Parce qu’à nos jours personne d’entre nous ne peut dire le nombre des militants que nous avons. Donc, dans les prochains jours, nous relancerons le recensement des militants du PEDN à la base.  Par exemple le PEDN doit être capable de savoir sur un total votant de cinquante mille(50.000) combien y’a-t-il des électeurs du parti ?  Aujourd’hui la politique n’est pas un jeu du hasard. On doit réellement se rassurer des militants. Savoir le nombre des militants par quartier, par commune, par préfecture, région jusqu’au niveau national.

Participation aux débats à l’interne, aux rencontres et cadre de concertation au niveau national

Le rôle de la commission nationale des adhésions est d’aller vers les démembrements à la base et vers la population auprès des personnes qui n’adhèrent pas à nos idéaux de leur faire adhérer. Mais par rapport au débat national, j’assiste en tant que délégué ou membre du Bureau Exécutif National.  Participer à ces genres de rencontres ne fait pas partie de nos objectifs.  Nos objectifs sont clairs, c’est de travailler avec les démembrements, les former, leur montrer comment tenir les registres d’adhésion, comment faire adhérer une personne aux idéaux du parti. Les former par rapport à notre programme de société. Parce qu’un responsable d’adhésion doit réellement connaitre le projet de société, les textes juridiques de son parti pour mieux convaincre. Son objectif n’est de s’asseoir en croisant les bras pour qu’on vienne vers lui pour adhérer. Notre rôle est aussi de partir vers les autres pour les convaincre. Mais qu’est-ce que nous avons en mains ?  Notre projet de société et nos textes de lois.  Ce sont nos outils ça.

Messages aux femmes guinéennes, aux jeunes et aux hommes de métiers

En grosso modo, nous parlons de la population guinéenne. Qu’aujourd’hui le meilleur choix, le meilleur leader pour ce pays est Elhadj Lansana Kouyaté, le Président du PEDN. Nous avions un projet de société de 100 chapitres, que nous avons appelé les 100 points pour changer la Guinée en 2010. Aujourd’hui, nous l’avons reformulé par horizon temporaire notamment en quinquennat. Il prend en compte toute notre réalité; tout a été prévu pour une Guinée émergente.

Nous interpelons les jeunes à prendre conscience, de ne pas être des pions de dame, ils doivent être les joueurs de ces pions. Il ne faut pas que les jeunes acceptent d’être des instruments de travail, ils doivent ouvrir les yeux pour savoir celui qu’il faut pour la Guinée. Ça, c’est notre leader Son Excellence Elhadj Lansana Kouyaté.

A nos mamans, le président a dit que le PEDN repose sur les femmes. Qui parle du PEDN, parlera forcement des femmes. Elles jouent un rôle de premier plan dans la vie du PEDN. Nous demandons à nos mamans de se réveiller en comparant la situation du panier de la ménagère autrefois quand le Président Lansana Kouyaté était Premier Ministre par rapport à maintenant. En 2007-2008 en sa qualité du Premier Ministre, Lansana Kouyaté a engagé 12.000 jeunes à la fonction publique. C’est-à-dire 12.000 enfants des femmes guinéennes en seulement  douze mois de gestion à la primature. Imaginez que cette personne soit président pour juste cinq ans ?  L’emploi qu’il créera ! Nous ne dirons pas qu’il éradiquera le chômage à cent pour cent, mais disons qu’il fera à quatre-vingt pour cent. Donc, nos mamans n’ont qu’à se lever pour défendre les couleurs du PEDN.

Les hommes de métiers, chez nous c’est la corporation. Au niveau de la commission nationale des adhésions, nous avons les démembrements. Nous avons les chargés des adhésions  au niveau du Comité National de la Corporation. Leur rôle est de nous faire gagner plus de militants. Dans la vie courante, la corporation est l’équivalent de la fonction publique. Chaque individu a sa place au sein du PEDN.

La Rédaction : quels sont vos démembrements ou vos représentants aux niveaux local ?

Monsieur KONATE : au niveau national nous avons deux représentants par comité. Quand vous prenez le comité national des jeunes, nous avons deux représentants.  Au niveau du comité national des femmes, deux représentantes  et deux représentants au niveau du comité national de la corporation. Donc, au niveau des comités nous avons six représentants qui doivent gérer les adhésions au niveau de ces comités.

Au niveau de la fédération, nous avons 13 représentants, au niveau de la section, deux représentants et deux pour la sous-section.

La Rédaction : depuis quelle date vous avez adhéré au PEDN ?

Monsieur Mandjou KONATE : au fait, moi je n’ai pas adhéré au PEDN (rire).  J’étais présent quand le PEDN se créait. J’ai assisté à tout, je suis membre fondateur. Pour moi le PEDN est comme un Bébé en main qu’on cherche à faire grandir, mais incha’Allah le PEDN grandira !

La Rédaction : disposez-vous une carte de membre ?  Les membres de votre commission en ont-ils ?

Monsieur Mandjou KONATE : depuis à la création j’ai obtenu ma carte d’adhésion.

Pour les membres de ma commission, ils en ont tous. Cela fait partie des critères d’adhésion. L’adhésion est libre et volontaire, mais elle est matérialisée par l’achat de la carte de membre.

La Rédaction : pourquoi avoir choisi ce parti parmi la pléthore de parti que compte la scène politique guinéenne ?

Monsieur Mandjou KONATE : moi je n’ai pas choisi le PEDN. Nous avons créé le PEDN, on a enfanté le PEDN.

La Rédaction : pourquoi devrait-on choisir votre parti ?

Monsieur Mandjou KONATE : parce que c’est l’espoir de la Guinée. Le PEDN est parti en élection communale et communautaire sans Lansana Kouyaté et nous avons obtenu ce que nous avons obtenu en dépit de la mascarade et du holdup. Le président  nous a dit à Matoto dans sa cour au moment où on créait le PEDN qu’avec ou sans Kouyaté le PEDN doit vivre, doit exister. Il dit qu’il connait beaucoup de partis à l’intérieur comme à l’extérieur, les partis meurent dès que leurs leaders meurent. Ce message, les militants l’ont compris.

En plus de l’espoir que le parti a fait renaitre dans le cœur des guinéens, il faut aussi ajouter son coté inclusif et transversal, sans oublier le parcours et l’expérience de son leaders et des cadres compétents qui sont en son sein.

La Rédaction : quelle stratégie   emploieriez-vous pour faire triompher le parti au prochain scrutin présidentiel à venir ?

Monsieur Mandjou KONATE : personnellement, mon objectif c’est le PEDN, ma vie c’est le PEDN. Je crois en ce que nous avons bâti. Je crois en ce père fondateur, notre guide, je crois en la personne de Lansana Kouyaté. Il a ses relations qui peuvent demain changer ce pays. Il a tissé beaucoup de liens avec assez de partenaires qui sont prêts à l’accompagner s’il est Président.  Il a les moyens de sa politique. Kouyaté nous a toujours dit que le changement engagé en 2007 est irréversible.

Pour cela nous travaillons à la base pour structurer et redynamiser les structures du parti. Procéder à l’implantation du parti dans tous les coins et recoins du pays. Chose qu’on avait déjà commencé avant l’avènement de la pandémie de coronavirus. Mais malgré cela nous travaillons à distance. C’est en cela que constitue notre rôle,  nous les membres de la commission nationale des adhésions.  Faire venir les militants, les insérer dans les structures et les faire occuper. Donc nous utilisons la stratégie du terrain.

La Rédaction : quels sont les moyens à votre disposition pour y parvenir ?

Monsieur Mandjou KONATE : nous commençons par les moyens humains, c’est-à-dire, nous les membres de la commission. Nous sommes résolus à travailler. Les problèmes de finance se poseront certes, comme le cas de la conception de la plateforme des adhésions. C’est-à-dire  quand quelqu’un adhère aujourd’hui dans une fédération, qu’on puisse le retracer et cartographier même les militants sur la carte de Guinée. On pourra dire que tel est à tel endroit de la Guinée, on pourra le retrouver, c’est notre ambition. Pour cela nous demandons au Bureau Exécutif National et à Son Excellence de nous aider par rapport à la conception de cette plateforme.

La Rédaction : il ne nous reste plus qu’à vous dire merci Monsieur KONATE.

Monsieur Mandjou KONATE : c’est à moi de vous remercier.

 La Rédaction