Derrière les responsables à tous les niveaux, se trouvent des militants convaincus qui ne ménagent aucun effort pour le rayonnement du Parti de l’Espoir pour le Développement National (PE.D.N). Parler de ces vrais gens, dire ce qu’ils font de positif pour le succès du parti, tel est l’objectif de la rubrique ‘’ON N’OUBLIE JAMAIS PERSONNE’’ initiée par la rédaction de pedn-espoir.org.

Pour le compte du numéro de cette semaine, pedn-espoir.org a, à travers son point focal de la préfecture de Kankan, rencontré un inconditionnel combattant de l’espoir dans la cité de Nabaya.

Il s’agit de Monsieur Samba Kourouma, Sôkhô pour les intimes. Quinquagénaire, né à Guéckédou (dans la Sous-Préfecture de Wendé Kènèma), domicilié au quartier M’Balia, à chaque réunion et à toute autre activité du parti, sur sa bicyclette peinte aux couleurs du parti, à l’effigie de son Président et portant une radio jouant sans cesse les tubes de soutien au PEDN et à son Président, Monsieur Kourouma se rend au siège qui se trouve au quartier sans fil.

En 2013, il s’est proposé volontairement à garder et à entretenir le siège du parti à Kankan sans aucun franc. La chambre qui lui a été allouée à cet effet n’était même pas meublée, il n’y avait ni lit, ni matelas, ni chaise. Mais, Sôkhô a décidé de se coucher à même le sol et s’occupait de la surveillance et de l’entretien du siège.

À l’entame de notre entretien, Monsieur Samba Kourouma nous laisse entendre ceci : « Mon amour pour Lansana Kouyaté est sans condition. Je l’aime et c’est tout ».

Je ne me suis jamais vu avec le Président Kouyaté (Lansana Kouyaté ndlr) face à face. Mais je suis à tous les rendez-vous du parti.

Un jour, ma belle-famille m’a interpelé pour me dire de soutenir Alpha Condé. Je leur ai répondu que je ne pourrais pas le supporter pour la simple raison que je ne l’aime pas. Ainsi, ils m’ont demandé de faire au moins semblant de l’aimer. Je leur ai dit ça serait hypocrite de ma part de faire semblant de l’aimer alors que tel n’est pas le cas en réalité. C’est ainsi qu’ils m’ont dit que si je n’obtempérais pas, ils vont me retirer leur fille (mon épouse). Comme je n’ai pas obtempéré, ils ont mis en exécution leur menace. Depuis cette date, je suis célibataire ».

Sôkhô fait sans doute partie des militants invétérés qu’il devient extrêmement rare de trouver dans notre pays. Ne faisant aucune économie de l’énergie dont il dispose pour contribuer à la conquête et à l’exercice du pouvoir par son parti, il déclare à qui veut l’entendre :« S’il faut un sacrifice humain pour que Kouyaté soit Président de la République, je me sacrifierai ».

Contactés par notre rédaction, nombreux membres des conseils fédéraux de Kankan évoquent la loyauté et l’engagement de M. Kourouma au service du PEDN et appellent chaque militant à se référer aux valeurs qu’il porte pour servir le parti dans sa contrée.

La Rédaction