A l’instar de la quasi totalité des pays du monde, la Guinée a célébré la Journée Internationale des Droits de la Femme ce 08 mars 2024. Une occasion mise à profit par les autorités de réaffirmer leurs engagements envers l’émancipation féminine et la reconnaissance de leurs droits. À travers le pays, de Conakry à Kankan, en passant par Labé, Kindia, Faranah, et N’Zérékoré etc, cette journée a été l’occasion de réaffirmer l’importance cruciale de l’égalité des genres dans la construction d’une société guinéenne plus juste et prospère.

À Conakry, la capitale, les festivités ont été marquées par des discours poignants, des défilés et des panels de discussion impliquant des personnalités politiques de premier plan, des intellectuels et des activistes de la société civile. Ces événements ont été l’occasion de mettre en lumière les progrès accomplis en matière de droits des femmes en Guinée, tout en reconnaissant les défis persistants tels que la lutte contre les violences basées sur le genre, l’accès à l’éducation et la participation économique et politique. Mais également le respect des 30% de représentativité des femmes dans les institutions de la république (gouvernement, Assemblée nationale, etc.)

Les autorités de la transition, sous la direction du CNRD avec à leur tête le général de corps d’armée Mamadi Doumbouya, ont saisi cette journée pour réitérer leur engagement envers les principes d’égalité et de justice. Des mesures concrètes ont été annoncées, notamment l’élaboration de politiques visant à renforcer la participation des femmes dans les sphères décisionnelles et à combattre les discriminations.

Dans les préfectures de Kankan, Labé, Kindia, Faranah et N’Zérékoré, les célébrations ont pris diverses formes, allant de défilés colorés à des ateliers éducatifs, soulignant le rôle indispensable des femmes dans le renforcement des tissus social, économique et politique de la Guinée. Ces événements régionaux ont non seulement permis de valoriser les contributions des femmes à la société guinéenne mais ont aussi servi de plateforme pour discuter des moyens d’améliorer leur condition.

Cette journée a également vu la participation active des organisations féminines et des ONG internationales, collaborant étroitement avec le gouvernement pour organiser des activités de sensibilisation et des campagnes éducatives. L’accent a été mis sur l’importance de l’éducation des filles et sur la lutte contre les pratiques néfastes telles que le mariage précoce et les mutilations génitales féminines.

L’écho de cette journée spéciale résonne comme un appel à l’action pour tous les Guinéens, encourageant une prise de conscience collective et des efforts renouvelés pour garantir que les droits des femmes soient protégés et promus dans tous les aspects de la société. La célébration du 8 mars en Guinée, au-delà d’une simple commémoration, se profile comme le début d’une ère nouvelle, où l’égalité de genre sera au cœur des priorités nationales, vers la réalisation d’un avenir où chaque femme et fille guinéenne peuvent aspirer à réaliser son plein potentiel sans discrimination ni obstacle.

LA RÉDACTION