La Cour pénale internationale (CPI) a promis d’analyser les faits susceptibles de revêtir la qualification de crimes contre l’humanité en Guinée, faits signalés par le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), via le cabinet Bourdon et Associés.
Le 29 avril 2020, le FNDC, par le biais du cabinet de Me William Bourdon, a signalé à la CPI des faits susceptibles de revêtir la qualification de crimes contre l’humanité.
Quelques mois après, Mark P. Dillon, Chef de l’unité des informations et des éléments de preuve du Bureau du Procureur a répondu à Me William : « Au nom du Procureur, nous vous remercions de votre communication, reçue le 29/04/2020, ainsi que de tout autre renseignement connexe envoyé subséquemment. Le Bureau du Procureur procède à l’analyse des allégations décrites dans votre communication, en s’appuyant sur des communications connexes et d’autres renseignements disponibles. L’objet de cette analyse est d’ évaluer, sur la base des informations disponibles, si les crimes allégués paraissent relever de la compétence de la Cour pénale internationale et justifient par conséquent l’ouverture d’un examen préliminaire de la situation concernée. L’analyse se déroulera aussi rapidement que possible, mais nous vous rappelons qu’une analyse approfondie peut prendre un certain temps. »

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