Nous avons assisté l’intervention de Mamadou Sylla sur les ondes de la radio Espace FM dans lequel l’homme s’en est pris à notre leader Mr Lansana KOUYATÉ, Président du PEDN.
Lorsque j’observe son intervention, je ne saurai être astreints au devoir de réserve. Dans ses déclarations, Mamadou Sylla se donne prise à la critique contre Mr Lansana KOUYATÉ pour se tailler une place de choix sur l’échiquier politique guinéen qui, je considère d’insultes à la mémoire collective.
Loin d’apporter des justificatifs aux déclarations de ce prétendu homme politique comme Mamadou Sylla, élu par défaut sur la base d’un référendum adopté aux forceps d’une constitution scélérate. Donc une légitimé étriquée.
De sources crédibles et authentiques, le feu Président Général Lansana CONTÉ, avant sa mort avait proposé à trois (3) reprises le poste de Premier Ministre à Monsieur Lansana Kouyaté avant que celui-ci ne décline sagement et respectueusement ces propositions.
C’est pourquoi dès que son nom a été proposé sur la liste des 4 personnalités que le Président Conté devait choisir à l’époque comme Premier Ministre à savoir : Lansana Kouyaté, Mohamed Beavogui , Kabinet Komara et Saïdou DIALLO, il ne faisait aucun doute dans la tête de l’homme que le choix allait porté sur lui. Malgré les agitations des uns et des autres chacun voulant être dans la grâce du nouveau Premier Ministre.
Notre pays n’a pas besoin de faire la politique dite de commérages pour se faire remarquer dans l’opinion publique nationale. C’est trop facile.
Mamadou Sylla, au mépris de règles d’éthique et de déontologie qui régissent de facto l’univers politique, n’hésite pas à dire de contre-vérités sur la situation politique récente de notre pays et occulte volontairement les péripéties politiques d’antan. J’aimerais à cette occasion, rafraîchir la mémoire du peuple de Guinée.
Ces propos et attitudes séditieux d’un responsable embryonnaire d’un parti politique de l’opposition sont abondamment relayés dans l’opinion publique dans le but de contribuer à entretenir au plan national la confusion sur la situation que prévalu en ce moment.
On se rappelle qu’il aura fallu un geste déplacé mais révélateur du général Lansana Conté, pour que le pays s’embrase. Début janvier 2007, le président Lansana Conté s’est rendu à la prison centrale de Conakry pour libérer lui-même son ami, l’homme d’affaires Mamadou Sylla, impliqué dans des affaires de détournements de fonds publics.
Point d’orgue du mécontentement général : le lundi 22 janvier 2007. Ce jour-là, de nombreux compatriotes partent de tous les horizons de Conakry. Objectif : marcher sur le palais du général Conté. Mais, c’était compter sans le zèle et l’attachement au président des forces de défense et de sécurité. A la hauteur du Pont 08 novembre, policiers, gendarmes et militaires ouvrent le feu sur la marée humaine qui déterminée à déloger le général Lansana Conté, alors retranché dans son Palais de Kaloum. Le bilan est lourd : des dizaines de manifestants sont massacrés. Un peu plus d’un mois après la répression sanglante, le général Conté fait machine arrière et se plie à l’une des exigences de ses compatriotes. Histoire de mettre fin à la colère volcanique qui menaçait son régime. Fragilisé par la grogne meurtrière de deux mois, le général donne son feu vert pour la mise en place d’un  » gouvernement de large consensus » censé être dirigé par une femme ou un homme proposé, entre autres, par le mouvement syndical. Après moult tractations, le président Conté porte son choix sur le représentant d’alors à Abidjan du secrétaire général de la Francophonie, Lansana Kouyaté, aux dépens de Saïdou Diallo, Kabinè Komara et Mohamed Béavogui.  »

Mais avant la formation de son gouvernement de large consensus.
Certains acteurs politiques, syndicalistes et de la société civile ont cru qu’il ferait un gouvernement de récompense en nommant des cadres issus de ces structures ou qu’il n’aurait pas le courage de remplacer certains caciques du régime d’alors. Mais à la surprise générale, il forma un gouvernement de technocrates réduit à seulement 19 ministres et 3 secrétaires Généraux (une première dans l’histoire du pays). Particularité de ce nouveau gouvernement : aucun parti politique n’y était représenté et aucun ministre du gouvernement sortant ne figurait dans la nouvelle équipe.
En le faisant, il s’est fait une première catégorie d’adversaires qui l’attendaient déjà au tournant.
L’ancienne équipe gouvernementale et le clan présidentiel incarné à l’époque par Mamadou SYLLA n’ont jamais admis que Lansana Kouyaté puisse s’installer à la tête d’un gouvernement qui échappait alors au contrôle présidentiel et ils lui ont fait payer, par une politique d’obstruction.
Je voudrais attirer votre attention sur ce passage de JEUNE AFRIQUE
L’affaire Elhadji Mamadou Sylla
12 décembre 2005 à 00h00 Écrit par Cheikh Yérim Seck
<< Depuis plusieurs mois, la controverse agite le microcosme politique guinéen, fait la une des journaux et agrémente les discussions de salon. Après moult rebondissements, ce qu’il est convenu d’appeler « l’affaire Mamadou Sylla » – du nom de ce célèbre homme d’affaires accusé d’avoir indûment perçu des fonds publics pour un audit commandité par le Premier ministre Cellou Dalein Diallo – semble avoir trouvé son épilogue. C’est en tout cas ce que laisse entendre le « rapport définitif » signé le 2 décembre 2005 par le ministre à la présidence chargé du contrôle économique et financier, Kémo Charles Zogbélémou.
Une contre-expertise demandée par le chef de l’État Lansana Conté à un groupe composé du secrétaire général à la présidence Fodé Bangoura, du ministre des Finances Madikaba Camara, du gouverneur de la Banque centrale de la République de Guinée (BCRG) Alkhaly Mohamed Daffé, et de Kémo Charles Zogbélémou.
Ses conclusions se veulent sans appel : le montant de 181 milliards de francs guinéens (36 millions d’euros) – indûment payé à Elhadji Mamadou Sylla selon la première étude – correspond bien à des livraisons de matériel et à des prestations effectivement exécutées au bénéfice de l’État par Futurelec Holding, le groupe de l’homme d’affaires.
Après avoir revu, dans le détail, les transactions entre les deux parties, le rapport du 2 décembre conclut que c’est désormais le Trésor public qui doit à l’entreprise 6,124 millions de dollars (5,2 millions d’euros)
Les résultats de la contre-expertise apportent un démenti au rapport d’audit remis le 16 août 2005 au chef de l’État par l’ancien gouverneur de la Banque centrale de la République de Guinée (BCRG) devenu consultant, Kerfalla Yansané. Lequel établit que Futurelec a frauduleusement soustrait aux finances publiques la somme de 181 milliards de francs guinéens indûment perçue en diverses monnaies (53,1 milliards de francs guinéens, 26,7 millions de dollars et 4,9 millions d’euros) >>. En guise de preuves, Yansané évoque « de graves violations des normes et procédures concernant la libre concurrence, la liberté de commerce, le code des marchés, le règlement général sur la comptabilité publique, et les statuts de l’institut d’émission qu’est la BCRG », ainsi que « des surfacturations, des risques de non-conformité technique des livraisons ou des livraisons fictives ».
C’est de ça qu’il s’agit mes chers compatriotes. Que voulons-nous d’une guinée nouvelle ?
Lorsque les récentes déclarations de Alpha Condé fait état d’une reconfiguration de la classe politique, avait comme référence cette catégorie d’hommes, est de nature à injurier la maturité politique du guinéen. Je cite << La guinée de 2021 n’est plus celle de 2020. Une recomposition politique est en cours, à l’issue de laquelle les deux personnalités que vous venez de citer ne seront peut-être plus les leaders qu’ils furent. D’ores et déjà, je considère que Sidya TOURÉ et son parti sont devenus politiquement inexistants >>
Ces déclarations laissent entendre la volonté de Alpha Condé de réduire à cendres l’opposition dite traditionnelle au profit d’embryons de partis politiques regroupés dans sa majorité de personnalités n’ayant aucune notion d’évaluation des aspirations réelles du peuple de guinée.
Comme l’opposition actuelle parfois protéiforme et sans unité d’action a dans sa majorité montré ses limites, seul notre leader Mr Lansana KOUYATÉ qui fait figure de favoris dans l’échiquier politique, donc il faut trouver des moyens pour le salir. Peut-on déduire de cette politique de commérages comme pour nuire à l’honneur et à la réputation d’un leader charismatique qui a su faire ses preuves lors de son passage à la primature en 2007 avec des exploits de bonnes gouvernance connu de tous.
Il faut maintenant parler des problèmes brûlants qui assaillent un pays en état de déliquescence, comme les questions de la corruption et de la bonne gouvernance dont notre pays traîne encore à bas de l’échelle mondiale.
Aujourd’hui, notre pays occupe le 137 ème rang mondial selon l’indice de perception de la corruption. Car les dernières enquêtes sur l’affaire NABAYA GATE n’est qu’une interprétation éloquente de cette réalité. À cela s’ajoute la déclaration pour le moins irresponsable du gouvernement se donnant droit à nier systématiquement les faits au nom de la solidarité dite gouvernementale. Déclarations qui occultent volontairement l’inculpation de cet agent prédateur de l’économie nationale
L’ «immixtion intempestive» du gouvernement sans le moindre geste du Chef de l’État quant à la moralisation de la vie publique, dans les affaires judiciaires est de nature à installer l’hypertrophie dans l’appareil judiciaire. Il s’agit d’un « acte fort regrettable » qui « porte dangereusement atteinte au principe constitutionnel de la séparation des pouvoirs dont le corollaire est l’indépendance de la magistrature ».
Que doit-on être la préoccupation réelle du peuple de Guinée aujourd’hui ?
Voilà l’épineuse question qu’il convienne d’apporter une réponse.
C’est de savoir comment notre pays est géré dans le contexte international d’un monde en profondes mutations politiques, économiques et stratégiques. Il s’agit de donner un contenu géopolitique aux fameux scandales géologiques dont dispose notre pays dans le contexte actuel du multilatéralisme dont le réalisme dépend des rapports de forces internationaux.
J’en appelle le sens élevé de patriotisme de chacune et de chacun, afin de polariser les esprits sur les questions d’intérêt national que sur des déclarations fallacieuses d’un prétendu homme politique désespéré. Car le seul et unique homme politique qui marque l’opinion publique nationale et internationale, irréductible au régime autocratique comme le nôtre, de par sa constance et son sens élevé d’homme d’État, reste et demeure notre Président Mr Lansana KOUYATÉ, donc il faut utiliser un homme à cécité intellectuelle et qui reste encore dans les geôles de crise économique dans une affaire de détournement de deniers publics comme Mamadou Sylla est regrettable.
Je crois en la finesse d’esprit du peuple de Guinée à pouvoir se ressaisir et de se tourner sur des sujets qui nous unissent le plus que ceux inutiles et futiles
Vive le PEDN,
VIVE LE PRÉSIDENT LANSANA KOUYATÉ,
VIVE LA GUINÉE,
JE VOUS REMERCIE.
POUR LE BUREAU EXECUTIF DU MOUVEMENT LANSANA KOUYATE PRESIDENT (MOUVLKP)
MR MORY SANO, POLITOLOGUE ET ANALYSTE POLITIQUE.