Pendant qu’un agent de la gendarmerie est accusé du meurtre d’Alhassane Barry, tué hier par balle dans la banlieue de Conakry, la gendarmerie fait le faux-fuyant. L’institution qui n’a visiblement pris aucune initiative en termes de communication, en tout cas pour l’instant, semble décider de garder le silence.

Les témoignages concordants des proches de la victime sont pourtant unanimes : « c’est un gendarme qui lui a tiré dessus. »  Certains dans leurs explications affirment même connaître le « gendarme meurtrier » dont le surnom « Rougeot» est sur toutes les lèvres.

Des accusations graves face auxquelles la gendarmerie ne semble pas savoir comment s’y prendre. En tout cas, dans la hiérarchie de l’institution nous avons fait des pieds et des mains. Mais c’est silence radio. Le chef service de la communication de la gendarmerie est complètement injoignable. En tout cas, son numéro ne sonne pas du tout.

Du côté du haut commandement de la gendarmerie, le téléphone du Général Ibrahima Baldé sonne sans succès…

Pour sa part, le directeur régional de la gendarmerie de la ville de Conakry a effectivement décroché son téléphone. Mais l’officier supérieur nous répond ne pas en savoir grand-chose…

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