Contrairement à certains acteurs sociaux politiques du pays, Lansana Kouyaté s’est réjouis de la délocalisation des conseils des ministres vers l’intérieur du pays. Cela permettra aux membres du gouvernement de la Transition de toucher du doigt à certaines réalités du pays Profond. << Ils ont pris à mon avis la bonne initiative d’aller à l’intérieur du pays pour plusieurs objectifs dont l’un des principaux est de toucher du doigt à la réalité des différentes régions, ce qui est une bonne chose. Et ce qui à souvent créé des problèmes en Guinée, une chose est bien faite, c’est tout le monde qui le reconnaît. Mais ceux que le reconnaissent, après c’est eux qui viennent les détruire. On ne doit plus s’arrêter. Quand quelque chose est bien, ceux qui viennent doivent continuer et c’est ainsi un pays progresse. Je crois que comme Je l’ai dit, le gouvernement l’a exprimé, ils vont pour toucher des réalité du pays. C’est tant mieux.>>
En ce qui concerne la convocation de l’ancien chef de fil de l’opposition guinéenne Elhadj Mamadou Cellou Dallein Diallo par la CRIEF, M. Kouyaté pense que tous ceux qui ont été convoqué doivent accepter de venir devant la justice. Cela pour défendre leur honneur.
<<Nous voulons que la loi prévale dans ce pays. Chacun de nous le veut vraiment? Si on le veut et que l’organe qui est chargé de ça (la CRIEF ndlr), qui a été mise en place, je ne parle pas de lui (Cellou Dallein Diallo ndlr) seulement. Chacun doit accepter. Qu’on accepte de venir devant la justice. Pourquoi les présidents acceptent d’aller devant la justice ? Je peux vous citer combien de pays dans ça: les États-Unis, la France etc…Tous les grands pays le font. Pourquoi pas nous ? Tout le monde se plaint d’une chose.  Quand il arrive le moment soit de démontrer l’innocence soit de démontrer la culpabilité, on hésite. Pourquoi ? Il est appelé, il n’est pas coupable jusqu’à ce que sa culpabilité soit établie par la justice, c’est tout ce qu’on souhaite à ce pays. Quiconque est appelé à ça, qu’il réponde et qu’il se défende. C’est cela l’égalité devant la loi. La loi est dure mais c’est la loi >> a t-il conclu.
Dans la foulée, la question a été posée par rapport au projet coton. Lansana Kouyaté déclare que ce dossier a été jugé deux fois par l’ancien régime et que son nom n’a jamais été cité une seule fois.

La rédaction.