Dans une rare démonstration d’élégance démocratique, le Président sortant, Georges Weah, a officiellement accepté sa défaite après le scrutin du deuxième tour au Libéria. Cela contraste avec la tendance observée dans certaines parties de l’Afrique, où les dirigeants cherchent souvent à prolonger leur pouvoir par divers moyens.

Le Libéria, en se remettant des cicatrices des guerres civiles, continue d’offrir des leçons démocratiques au reste du continent. Après Ellen Johnson Sirleaf, qui a pacifiquement cédé le pouvoir à Georges Weah après deux mandats, ce dernier reconnaît maintenant la victoire de son adversaire, Joseph Boakai.

Le célèbre footballeur, également ancien Ballon d’Or de 1995, a déclaré sa défaite au terme de son premier mandat de six ans et s’était porté candidat à sa propre succession. Lors du deuxième tour tenu le mardi 14 novembre 2023, Boakai a été déclaré vainqueur.

Selon des médias internationaux, dès l’annonce des résultats provisoires par la Commission Électorale Nationale (NEC) le vendredi 17 novembre, Weah aurait félicité Boakai par téléphone. Les résultats partiels indiquaient que Boakai remportait avec 50,89%, tandis que Weah obtenait 49,11%.

Dans un discours diffusé à la radio publique, Weah a déclaré que les Libériens étaient les vrais gagnants de cette élection, appelant ses partisans à accepter les résultats avec dignité. « Ce soir, le CDC a perdu l’élection, mais le Libéria a gagné. C’est le temps de l’élégance dans la victoire », a-t-il souligné.

Weah a également ajouté: « Les résultats annoncés ce soir, bien que non finaux, indiquent que M. Boakai a une avance que nous ne pouvons rattraper. J’ai parlé au Président élu Joseph Boakai a une avance que nous ne pouvons rattraper. J’ai parlé au président élu Joseph Boakai pour le féliciter pour sa victoire. »

Cette attitude exemplaire de Georges Weah souligne l’importance de la démocratie et du respect des résultats électoraux pour le bien du pays, renforçant ainsi l’image du Libéria en tant que leader démocratique sur le continent africain.

LA RÉDACTION