La Primature 2007-2008, l’on en sait pas encore tout. Diplomate et Homme d’Etats, Lansana Kouyaté estime qu’une information d’ordre d’Etat ne saurait se dire quant, où et comment l’on voudrait. Il faut le faire lorsqu’elle pourrait être une source d’éclaircissement des actions futures tout en préservant le bien vivre et la cohésion sociale. Dans l’émission « Sans Concession », le Président du PEDN rappelle des moments agités de son exercice voire des moments de dangers. le quotidien en ligne guineenews en relate ci-dessous:

Le passage de Lansana Kouyaté aux affaires en tant que Premier ministre n’a pas livré encore tous ses secrets. En tout cas, à en croire à sa dernière sortie dans l’émission « Sans Concession » de Guinéenews ce vendredi 24 juillet, le président du PEDN a déclaré avoir échappé de justesse à un assassinat. Lisez le décryptage du récit de cette rocambolesque tentative d’assassinat contre sa personne :

« La démission, beaucoup le souhaitaient parce qu’ils savent les conséquences que ça allait être. Ils savent que des gens allaient mourir. On allait dire que Kouyaté est venu mais à son départ, il y a eu des morts. Ce n’est pas ce que je souhaitais. Il y a eu d’autres choses qui se sont passées. Le jour où le capitaine Donzo, il était Colonel ou commandant, je sais plus. Vous pouvez le rechercher, j’étais en tenu marocaine (…) J’étais chez moi quand il m’a dit que le président veut me voir. Je me suis habillé et je suis venu. Tout était dans le noir, éteint. Tout ce que le président avait comme affidés était tapis dans l’ombre et partout. Dans la salle, qui je trouve ? Sékouba Bangoura qui était directeur de la police nationale. Il murmurait quelque chose à l’oreille du président. Dès que je suis arrivé, il s’est levé. On s’est croisé. Il sortait. Quand je suis venu, avant même de m’assoir le président me dit mais pourquoi tu veux me renverser ? j’ai dit au président Conté, pourquoi vous-vous fatiguez tant ? Pourquoi vous ne m’enlevez pas ? Je ne démissionnerai pas parce que j’en mesure les conséquences. Tout ce qui sera fait à ce peuple là… J’ai éteint l’incendie dans beaucoup de pays. Ce n’est pas avec moi qu’on entendra que je suis venu mettre le feu à la Guinée. J’ai dit, il suffit de prendre un décret, vous signez et je pars. Un point, c’est tout ! Mais, je ne quitterai pas de moi-même parce que ce sera perçu comme si vous n’aviez pas le droit de le faire. Pour moi, dès lors qu’on vous soumet des noms vous m’avez choisi, vous m’avez fait confiance. Avant ça, combien de fois vous m’avez demandé ? Et combien de fois j’ai dit non ?   (…) C’est en ce moment qu’il a dit à Sékouba Bangoura je crois, il a dit « hé ! reviens, appelle les autres ! »

Je ne rentre pas dans tous les détails. Ce qui était prévu ce jour-là était beaucoup plus grave que je l’imaginais. Heureusement (…)

 …Je le dis en temps opportun. Je ne veux pas gêner des gens. Sinon, c’était gravissime. Parce que c’est ce jour-là que je devais être tué si vous voulez. Comment ? Vous saurez le détail. L’état-major était là ce jour-là. Tous ceux qui faisaient ce sale travail étaient là. Un seul est rentré. Je crois que c’était l’adjoint du chef de protocole. Il est rentré, Conté lui a dit non ! toi tu restes dehors. Ne me laissez pas aller plus loin que ça.  J’ai commencé mes propos en lui disant ceci : monsieur le président….

(…) Exactement. Je le dis et je répète ; et je sais même où ça devait se passer. (…) Et tout cela a été corroboré après. Mais vous n’allez pas me tire les verres du nez. N’essayez pas (…).

J’ai déjà beaucoup dit et je n’irai pas plus loin parce que plus loin, c’est beaucoup plus grave encore…  On est venu mentir au président. Mais en fin de compte, par ma pugnacité, parce que j’ai dit dans le début de ma phrase d’introduction, j’ai dit vous savez, monsieur le président. Alors que je ne savais même pas que la mort était prévue ce jour-là (…) j’ai dit je n’ai pas peur de mourir parce que je bénéficie de ce dont beaucoup de Guinéens ne bénéficient pas.  L’espérance de vie dans notre pays ne dépasse pas les 50 ans, moi j’ai dépassé ça. Je suis dans le bonus de Dieu. C’est pourquoi celui qui n’a pas peur de mourir ne craindra pas de dire la vérité.  Tous ceux qui sont assis là, vous dites que ce sont vos collaborateurs. C’est eux qui vous ont induit en erreur. C’est eux qui vous ont mis en mal avec ce peuple. C’est eux qui vous ont fait libérer Mamadou Sylla quand la justice l’a condamné… »

Du franc parler qu’on lui reconnait, le Président du PEDN a levé le voile à cet autre fait inconnu du grand public.

La Rédaction