Le regroupement d’organisations de la Société Civile et de Partis politiques se faisant abusivement appeler « Forces vives de Guinée » est sans vouloir tomber dans l’exagération au bord de la désintégration.

La présence de l’ancien chef d’Etat Pr Alpha Condé au sein des forces dites vives n’est pas du goût de certains acteurs politique évoluant dans l’ANAD et des Forces Vives de Guinée. Les signes s’expriment désormais de façon très éloquente.

Tout a débuté le jeudi 16 mars dernier. À travers une déclaration rendue publique, les Présidents de plusieurs Partis membres de l’ANAD (coalition politique dirigée par Cellou Dalein Diallo) dont le Parti Citoyen pour la Défense des Intérêts Collectifs (PCDIC), le Parti de la Défense Nationale pour le Développement (PDND), la Guinée Moderne (GM), la République Emergente et Moderne (REM) et le Parti de l’Unité et de la Liberté (PUL) se sont catégoriquement opposés à la collaboration avec Alpha Condé pour lutter contre le CNRD.

Ces Partis qui mettent en cause la gestion du pouvoir d’Alpha Condé avec ses corollaires de scandales financiers, « récusent avec véhémence » son implication au sein des « Forces Vives de Guinée ».

Les choses se sont davantage compliquées le week-end dernier lors de la visioconférence qui a réuni les principaux leaders de cette organisation et conduit au report de la manifestation qui était prévue ce lundi 20 mars 2023.
Divisés entre report et maintien, le camp de Cellou Dalein Diallo a fini par obtenir cet ajournement.

Cette décision n’a d’ailleurs pas été sans conséquence. Dans les heures qui ont suivi son annonce, le Président du RPR par ailleurs Vice-président de l’ANAD, Diabaty Doré l’a dénoncée avant d’annoncer la suspension de sa participation aux Forces dites vives.

Selon moult observateurs, ces dissensions annoncent la dislocation prochaine de cette structure qui s’est formée autour de la défense d’intérêts divergents des groupes voulant déstabiliser la transition.

LA RÉDACTION